Déroulement d'un vol
Mon vol en montgolfière
7 heures du matin ...
Nous sommes accueillis par les pilotes - Maria et Daniel - et leurs équipiers qui viennent de lâcher dans le ciel un petit ballonnet rempli d'hélium pour observer la direction et la force du vent.
Vent du sud ouest pour 5/6 kts (moins de 10 Km/h).
Petit briefing pour nous expliquer le déroulement du vol puis l’équipage nous invite à assister aux manœuvres de gonflement de la montgolfière. Chacun sait exactement ce qu'il doit faire et l'enveloppe est étalée en moins de 10 minutes.
C'est au tour de la nacelle qui reçoit les brûleurs (double brûleur pour la sécurité). Deux ventilateurs sont positionnés de part et d'autre de l'ouverture de l'enveloppe afin de lui donner sa forme. Une fois qu'elle est bien gonflée, Daniel, notre pilote met en route les brûleurs (on dit qu'il donne des coups de brûleur) pour réchauffer l'air contenu dans l'enveloppe ; une fois celle-ci plus chaude que l'air ambiant, elle commence à se redresser. Puis c'est au tour de la nacelle. Le ballon est debout, c'est impressionnant, 7000 mètres cubes et 25 mètres de hauteur !
Enfin ...
Nous prenons place à bord de la nacelle et le pilote égrène sa check-list avant décollage. C'est le grand moment !
Décollage tout en douceur. La cime des arbres passée, nous découvrons la nature environnante.
Les gens sortent de leurs maisons en se frottant les yeux (ont-ils du mal à croire ce qu'ils voient, ou bien sont-ils encore endormis ?
Le soleil pointe son nez à l'horizon, grandiose ! Nous pouvons admirer d’en haut le décollage de Maria dans le deuxième ballon. Les paysages défilent, nous rasons les blés, passons au dessus d'un moulin en bordure de la vallée de l’Epte. En dosant la température de l’enveloppe à l’aide des brûleurs, notre pilote effectue des montées et descentes pour notre plus grand plaisir.
Après une heure de vol, il est temps de se préparer pour l'atterrissage.
Daniel nous rappelle les consignes (se tenir solidement aux poignées à l’intérieur de la nacelle, fléchir les jambes…) nous rasons les blés à nouveau et dérangeons quelques lièvres et perdrix… La nacelle est doucement freinée par les hautes herbes, puis le ballon s'immobilise.
Le pilote ...
...(seul maître à bord) nous invite à descendre. Les retrouveurs avec leurs 4 X 4 sont déjà là.
Nous participons avec enthousiasme au repliage de l'enveloppe. Difficile de croire que cette cathédrale de tissu est maintenant rangée dans un si petit sac.
Petites bulles…
L’équipage – qui n’a pas manqué d’apporter une boisson régionale - nous invite à célébrer le vol autour du toast de l’aéronaute (sur certaines régions), des coupes apparaissent comme par magie en plein champ, et nous fêtons joyeusement ce baptême.
Il est déjà 10 heures 30, nous n’avons pas vu passer le temps. Nous devons déjà repartir, mais des souvenirs plein les yeux, et un certificat de vol bien mérité.